4 dispositifs indispensables pour sécuriser une piscine
Afin de limiter les risques de noyade, les propriétaires de piscines enterrées ou semi-enterrées sont désormais obligés de les équiper d’un système de sécurité. Seuls quatre dispositifs différents répondent aux normes en vigueur et s’appliquent aux différent types de piscine : petite piscine coque, piscine en kit ou piscine en béton.
Suivez ces conseils pour profiter de votre piscine en toute tranquillité.
1 Les barrières
Mesurant au minimum 1,10 mètre de hauteur, les barrières de protection très voyantes sont certainement les plus rassurantes. Barreaux et grillage ou piquets et panneaux, en bois, verre ou encore en PVC, quelle que soit son allure, la barrière choisie doit résister aux actions d’un enfant de moins de cinq ans. Notamment son système de verrouillage. Le portillon doit en effet se refermer automatiquement et ne s’ouvrir qu’en actionnant deux éléments à la fois. Extrêmement chers, les modèles rétractables doivent bien évidemment être remis en place à chaque fois que l’on quitte les abords du bassin.
· Le plus : elles s’adaptent à toutes les formes de bassin et peuvent inclure des obstacles préexistants (un muret, par exemple).
· Le moins : l’installation est souvent inesthétique.
· Important : ce matériel doit impérativement répondre à la norme NF P90-306.
2 Les alarmes
S’agissant de la solution la plus discrète, les alarmes sont les systèmes de sécurisation les plus utilisés. Il en existe deux types différents : les alarmes anti-franchissement et les alarmes anti-immersion. Le premier détecte les intrusions dans un périmètre donné (incluant souvent les abords du bassin) grâce à une série de boîtiers reliés par des rayons infrarouge installés sur des murs ou des poteaux à une hauteur variant de 20 à 45 cm. L’alarme s’enclenche à chaque fois qu’est franchie cette barrière invisible. Placée au milieu de la longueur du bassin, l’alarme anti-immersion détecte quant à elle, les ondes émises dans l’eau et se met en route dès lors qu’un corps de plus de six kilos tombe dans la piscine.
· Le plus : installation quasi-invisible et souvent économique (comptez 300-400 euros pour les modèles de base).
· Le moins : difficile d’éviter les mises en route intempestives. Surtout celles dues aux animaux domestiques.
· Important : ce matériel doit impérativement répondre à la norme NF P90-307.
3 Les couvertures de sécurité
Autre alternative : la couverture. Trois sont conformes aux normes. Comme son nom l’indique, la bâche à barres est constituée d’une longue toile en matière plastique dans laquelle sont incluses des barres d’aluminium. S’utilisant hiver comme été, elle doit être remise en place après chaque baignade et coûte environ 40 euros le m2. Ne comprenant pas de barres, la bâche d’hivernage ne recouvre le bassin que durant la saison froide et doit donc impérativement être doublée d’un autre système de sécurité durant l’été. Economique, elle ne coûte que 15 à 40 euros le m2.
S’utilisant toute l’année, les systèmes de volet roulant (en bois ou en PVC) sont quant à eux extrêmement chers (comptez au minimum 1500 euros pour une version non automatisée).
· Le plus : le bassin est protégé des intempéries (pas de feuilles ni de brindilles, etc.
· Le moins : ce système est contraignant car, à l’exception des versions automatisées, il oblige à de nombreuses manipulations.
· Important : ce matériel doit impérativement répondre à la norme NF P90-308.
4 Les abris de bassin
Dernière solution : l’abri de piscine. Voilà une vraie plus-value pour la maison. Mais pour profiter de son bassin indépendamment de la météo, il faut être prêt à mettre le prix. Ces structures transparentes (souvent en polycarbonates) se divisent en deux types différents : les abris bas, mesurant jusqu’à 1 mètre, et les abris haut, dont la structure est plus élevée. Amovible ou pas, motorisé ou non, adossé à un mur de la maison telle une véranda, … Ce luxueux système se décline à l’infini.
· Le plus : système permettant de se baigner en toute saison.
· Le moins : installation très onéreuse. Prix plancher pour un kit : 4 500 euros.
· Important : ce matériel doit répondre à la norme NF P90-309.