Porter des gants de jardinage pour un max de protection
Le jardinage est une activité très manuelle. Les mains sont constamment sollicitées. Pour que les travaux puissent être effectués dans le plus grand confort et pour que les différents outils puissent être maniés avec aisance, il est indispensable de se protéger les mains. En outre, cette protection est également nécessaire pour se protéger des blessures et autres petits et gros accidents qui peuvent survenir pendant que l’on s’occupe de son jardin. C’est dans cette optique qu’un gant sera porté constamment pendant toutes les occupations horticoles.
Il faut ajouter aussi qu’il est indispensable de choisir le type de gant adéquat à l’activité; c »est a dire des gants de bricolage ne remplacent pas les gants de jardinage !
Comment choisir des gants de jardinage
Choisissez des gants résistants
Un gant qui se porte pour le jardinage doit forcément être robuste et doit être en mesure de protéger efficacement la main. En effet, les divers instruments de jardinage (de la serpette à la tronçonneuse) exigent toujours le port d’un gant.
De plus, qui dit jardinage dit terre et qui dit terre dit saletés qui sont souvent source de bactéries et de microbes de tout genre et comme ce sont les mains qui entrent le plus souvent en contact direct avec ces éléments, la nécessité d’une protection n’est plus à prouver. Par ailleurs, lorsque l’on s’occupe de son jardin, l’on est parfois porté à manipuler des produits indispensables pour l’entretien du jardin qui peuvent être caustiques.
En bref, le premier critère qui doit attirer l’attention de tous est la solidité du gant qui se doit d’être à l’épreuve des différents usages qui lui seront réservés. Cette robustesse est garantie par la matière dans laquelle est élaborée la paire de gants et il est primordial de s’assurer que les normes sont explicitement précisées sur le gant lui-même ou sur son emballage.
Les caractéristiques de gants confortables
En deuxième lieu, il est important d’opter pour un gant qui est parfaitement ajusté à la taille de la main et qui se porte donc sans la moindre entrave. Il permettra de ce fait de vaquer aux diverses activités avec une dextérité digne des plus grands professionnels.
Pour connaître la bonne taille, il est utile de prendre les mensurations de sa main et de trouver ensuite le modèle le mieux adapté. Pour ce faire, l’on mesure le tour de la paume ainsi que la longueur de la main (qui se mesure en partant du centre du poignet jusqu’à l’extrémité du majeur).
La taille des gants s’échelonne de 6 à 11 (la taille 6 étant la plus petite). Lorsque la main mesure 16 centimètres, le gant doit avoir une longueur minimale de 22 centimètres. Lorsque sa mesure est de 17,1 centimètres, celle du gant doit être au moins égale à 22 centimètres. Une main mesurant 18,2 centimètres est adaptée à un gant mesurant au moins 24 centimètres. Une main dont la longueur est de 19,2 centimètres nécessite un gant mesurant au moins 25 centimètres. Un gant d’au moins 26 centimètres convient pour une main mesurant 20,4 centimètres. Enfin, un gant dont la longueur est au moins égale à 17 centimètres est fait pour une main mesurant 21,5 centimètres.
Ces valeurs sont des références et la mesure de la main de chacun et de chacune n’est pas nécessairement équivalente à la virgule près. Le mieux lorsque l’on décide d’acquérir un gant est de l’essayer sur soi : le plus important est que le gant ne serre pas outre mesure et qu’il ne flotte pas non plus sur les doigts. En d’autres termes, ses dimensions doivent être parfaites.
Des gants adaptés
Cet accessoire doit s’adapter à toutes les situations et répondre à toutes les exigences. En ce qui concerne l’habileté que doit assurer le gant, celle-ci est différente selon que le travail s’effectue avec les mains (ou les doigts) ou plutôt avec les bras : il est important d’en tenir compte et de posséder plus qu’une paire de gants si cela s’avère nécessaire. La matière dans laquelle est réalisée le gant doit être adaptée selon que les objets que l’on est porté à manipuler soient secs, humides, terreux, huileux ou toxiques (dans cette optique, il serait également préférable de posséder « quelques » paires).
En ce qui concerne les gants en PVC, ils possèdent l’avantage de ne pas occasionner l’allergie du latex et ils sont plus résistants. Il faut également savoir que les modèles qui sont dépourvus de couture sont les plus souples et ne s’effilent pas. Ils sont en outre plus confortables car ils évacuent mieux la transpiration. Enfin, quel que soit le type de gant, celui-ci doit être individuel et chacun possèdera son gant propre.
Les risques évités
Le port du gant de jardinage permet d’éviter quelques déconvenues. Les effets de l’abrasion et des frottements tels que les cloques et les ampoules peuvent être oubliés. Les coupures qui peuvent être occasionnées par les lames des différents outils de jardinage sont également évitées. Par ailleurs lorsque l’on manipule des produits chimiques et caustiques, les brûlures sont définitivement éloignées.
Les différentes matières de gants
Le gant peut être réalisé à partir de différentes matières. Le cuir, qui comme nous le savons sans doute est de la peau, se déchire plus facilement que les autres matières et il résiste mal aux produits chimiques. Le coton est une toile qui absorbe bien la transpiration. Le gant en coton est confortable et il offre une bonne résistance mécanique. En ce qui concerne le nylon, il sèche rapidement après chaque lavage. Il est également élastique et il présente une bonne résistance à l’abrasion et aux diverses déformations. L’acrylique quant à lui est doux au toucher et il est également chaleureux. Idéal pour les saisons fraîches, il résiste bien aux tractions, à l’abrasion ainsi qu’au froid. Le kevlar est léger et très souple et il résiste bien aux coupures.
Dans tous les cas, il est toujours indispensable de connaître les types de travaux qui seront effectués ainsi que les différents types d’outils que l’on va utiliser avec ses gants de protection : la matière dans laquelle il est réalisé sera choisie en conséquence.