Cuisine : l’ilôt se détache!
De plus en plus souvent ouverte, la cuisine joue la convivialité. Et s’appuient pour cela sur des éléments comme les bars ou les îlots, simples rangements ou multifonctions. Coup d’oeil sur ces pièces où il fait bon vivre… et cuisiner.
Ouvertes ou fermées, les cuisines se transforment. Depuis quelques années est apparu « l’îlot », cet élément qui selon les cas accueille des rangements et sert de plan de travail, ou bien s’équipe tantôt de la plaque de cuisson, tantôt de l’évier… quand il ne se fait pas multifonction.
Il peut se doter d’une table, ou en faire lui-même office. Bref, qu’il se place vraiment au coeur d’une cuisine (même d’une grande cuisine fermée), ou relativement près des autres modules, il constitue l’élément structurant de l’espace, servant souvent à la jonction entre la partie « technique » de la cuisine et la partie pièce à vivre.
Il peut ainsi remplacer le désormais classique bar, frontière appréciée entre cuisine et séjour. Découverte de ces modèles fonctionnels, esthétiques et tendance, reflets d’un mode de vie qui évolue.
Un îlot, sous conditions
Pour que votre îlot soit mis en valeur et vraiment utile, l’idéal reste une pièce d’au moins quinze mètres carrés. Si vous disposez de dimensions réduites, il risque de manger tout l’espace. En général, on compte un dégagement d’un mètre tout autour de l’îlot. S’il accueille seulement du rangement, on peut réduire ce dégagement à 80 cm.
Pour que les déplacements soient optimisés, on placera l’un des pôles de la cuisine sur l’îlot (lavage, cuisson). Quant aux dimensions de l’îlot lui-même, elles dépendent bien sûr de la taille de votre pièce, mais aussi de la fonction (ou des fonctions) que vous lui attribuez. Veillez toutefois à ce qu’il soit proportionnel à l’ensemble de la pièce.
En amont
Prévoyez… l’emplacement de votre îlot central dans la cuisine. Il faut réaliser des branchements électriques, des arrivées et des évacuations d’eau si l’îlot accueille l’évier et (ou) le pôle cuisson. Ces travaux doivent être réalisés en amont.
N’oubliez pas de… multiplier les prises électriques : pour les gros appareils électroménagers, pour l’aspirateur. Sur le plan de travail, pour les petits appareils électroménagers.
Ne négligez pas… l’éclairage. Prévoyez-le lors de la conception de la cuisine. Un éclairage global s’impose, tout comme des lumières spécifiques pour le plan de travail : mieux vaut y voir bien clair quand on coupe ! Agréables, les placards qui s’éclairent quand on les ouvre.
Pensez à… vérifier la hauteur de votre fenêtre si vous décidez de placer l’évier dessous. Le robinet ne doit pas empêcher l’ouverture de la fenêtre. Sachez qu’il existe des modèles rabattables.
Ne faites pas l’impasse sur… une bonne hotte. Vous la prévoirez en amont, surtout si la table de cuisson se trouve sur l’îlot central. Elle devra offrir de bonnes qualités d’aspiration, et être la plus silencieuse possible : indispensable dans un espace ouvert !
Déplacements étudiés
Classique ou pas, la cuisine doit être facile à vivre. Son implantation doit être étudiée de près, afin de limiter les déplacements. On considère qu’il existe trois pôles importants dans une cuisine : l’eau (l’évier, le lave-vaisselle), le froid (réfrigérateur-congélateur) et le chaud (plaques de cuisson, four). Ces trois pôles constituent ce qu’on appelle le triangle d’activité. La distance entre ces différents éléments ne doit pas être trop importante.
Dans le cas d’un aménagement linéaire, on veillera dans la mesure du possible à ce que la logique soit respectée, en plaçant l’évier entre le réfrigérateur et le pôle cuisson. Une cuisine dotée d’un îlot central offre une zone de travail indépendante. C’est aussi un bon moyen de limiter les déplacements.