Arrosoir manuel pour un arrosage économique et efficace !
Pour bien grandir, les plantes du jardin ont besoin d’être régulièrement abreuvées d’eau. Le procédé le plus ancien et qui plaît certainement le plus aux amoureux de la flore est l’utilisation de l’arrosoir. Ce dernier peut être utilisé avec méthode et pour arroser le jardin de manière optimale, quelques précautions indispensables doivent être prises.
Qu’es ce qu’un arrosoir ?
Il s’agit d’un accessoire portatif qui est réalisé dans un matériau étanche. L’arrosoir sert usuellement à transporter de l’eau et de le répandre sur une zone bien précise. Dans le jardin, il est d’une grande aide pour arroser manuellement les plantes ou les semis.
Cet outil de jardinage est constitué d’un réservoir qui peut contenir de l’eau ou des produits de traitement. Sa capacité peut varier entre 0,5 litre pour les plantes d’appartement et 12 litres pour les utilisations en extérieur. L’arrosoir est équipé d’un long col (ou queue) qui se termine par une pomme d’arrosage (ou poire) qui percée de nombreuses petites pores qui permettent un arrosage fin et étendu ou un brise-jet qui atténue et dirige les jets et évite ainsi les éclaboussures. Une anse qui est en règle générale de forme arrondie sert à tenir et à incliner l’arrosoir.
Comment bien utiliser un arrosoir ?
Le recours à l’arrosoir permet d’économiser de l’eau et cette méthode d’arrosage est celle qui convient le mieux aux végétaux du potagers.
Quand arroser les plantes matins ou soir ?
Pendant les belles saisons où le soleil est constamment au rendez-vous, les végétaux doivent être arrosés de façon régulière. Au printemps et à l’automne, l’arrosage se fera tôt le matin et pendant l’été il se fera plutôt le soir venu. En effet à température élevée, l’évaporation est à la fois dispendieuse et nocive pour la plante. Attention, il ne faut jamais arroser les plantes pendant que le soleil estival est au zénith, les plantes risquent de se brûler : le soleil et l’eau, par un effet de loupe, grillent les tissus superficiels des plantes. Par ailleurs, ces dernières doivent obstruer leurs pores pour limiter la transpiration. Un arrosage réalisé en pleine chaleur provoque donc une ouverture des stomates qui ne possèdent pas la capacité nécessaire pour se refermer assez rapidement. La plante se fane petit à petit par dessèchement.
Quelle est la quantité d’eau adéquate pour l’arrosage de plante?
Il est préférable d’effectuer quelques généreux arrosages espacés que plusieurs, mais légers. Cela endurcit les plantes et favorisent l’amplification des racines qui s’enfoncent alors profondément dans la terre pour chercher de l’humidité.
Les feuillus en l’occurrence les choux, les épinards et les laitues ont un besoin en eau supérieur à celui des légumes-racines qui s’infiltrent plus profondément dans le sol. En ce qui concerne les légumes à fruits, la quantité d’eau aspergée est diminuée au lorsque la production débute.
« Un bon binage vaut deux arrosages »
Les jardiniers expérimentés connaissent tous ce fameux dicton. En effet, lorsque le temps est sec, il est important d’ameublir et aérer la couche de terre superficielle entre les plantes dans le but d’éviter la formation d’une croûte empêchant ainsi l’humidité de condensation de s’y incruster. Après cette opération, l’air et l’eau pourront pénétrer avec facilité jusqu’aux racines des végétaux favorisant ainsi la croissance de ces derniers.
La disposition des plantes
L’emplacement réservé aux plantes est déjà une assurance d’un arrosage optimal. Dans cette optique, les plantes qui sont particulièrement susceptibles à la sécheresse seront placées dans des zones légèrement ombragées (mais pas complètement obscures bien sûr). Une place à proximité des plantes plus hautes est également indiquée, celles-ci les protègeront des rayons brûlants du soleil.
Le paillage pour un arrosage efficace
Recouvrir le sol d’une couche de paille permet de préserver son humidité. Cette fraîcheur est maintenue du fait que le paillis empêche l’eau de s’évaporer. Pour être opérant, l’épaisseur de la couche doit être au minimum de 5 centimètres.
La nature du sol
Les sols sablonneux absorbent plus rapidement l’eau tandis que les terrains argileux ou riches en humus ont une propension à la retenir. La fréquence des arrosages se fera donc en conséquence. Pour les sols légers, il se fera tous les deux à trois jours et pour les terrains plus lourds et plus compacts, il se fera une fois toutes les semaines.
L’eau de pluie
Celle-ci est souvent meilleure que l’eau de ville qui contient du chlore qui est néfaste à la vie microbienne essentielle au sol. Lorsque la possibilité se présente, il s’avère judicieux de récupérer l’eau de pluie. Pour cela, il suffit par exemple d’utiliser une cuve ou un autre contenant pour récupérer l’eau qui jaillit des gouttières. Et attention, avant d’utiliser ce liquide il est important de la laisser à température ambiante. Une petite précision toutefois : l’eau de pluie qui est légèrement acide est idéale pour les terrains calcaires et l’eau de ville qui contient du calcaire peut être utile pour les sols acides. Quelques signes qui ne trompent pas peuvent nous indiquer que la pluie est proche. Il peut s’agir de la grive qui se met à chanter, des poules qui se roulent dans la poussière, des crapauds qui sautent, de l’hirondelle qui vole bas, du coq qui se met à chanter le soir, d’un arc-en-ciel qui se manifeste le matin, de la lune qui est cerclée, du martinet qui crie, du soleil qui est rouge le matin, des nuages qui se colorent en rouge au coucher du soleil, de l’herbe du matin qui est dépourvue de rosée, des vases et des fosses septiques qui sentent fort, des salières qui se bouchent, des cheveux qui se frisent ou des escargots qui sortent…
Un arrosage en douceur
Pour traiter les plantes avec la délicatesse qu’elles requièrent, le goulot de l’arrosoir sera placé le plus proche possible de la terre. La force du jet est ainsi limitée. L’arrosoir à pomme est le plus indiqué et pour arroser avec le plus fin des jaillissements, les trous seront orientés vers le ciel.