Déshumidificateur électrique : combien ça consomme ?
Votre maison est excessivement humide ? Vous accumulez les tâches sur les plafonds et les murs, et vous êtes accueillis par une désagréable odeur de moisi et de renfermé ? Il existe une solution efficace à vos problèmes d’humidité excessive : le déshumidificateur électrique. Cet appareil santé et bien-être va améliorer votre qualité de vie et celle de votre famille. Mais combien consomme-t-il ? Faut-il craindre un alourdissement significatif de la facture électrique ?
Comment estimer la consommation d’un déshumidificateur électrique ?
Il n’est pas évident d’estimer la consommation d’un déshumidificateur, et pour cause. Beaucoup de paramètres entrent en jeu, notamment la marque et le modèle de l’appareil. Ce sont ces deux éléments qui définissent la quantité d’énergie utilisée par l’appareil et, par ricochet, son efficacité énergétique.
La quantité d’énergie est exprimée en kilowatts par heure, et est indiquée sur l’étiquette et le manuel de l’appareil. Généralement, un déshumidificateur électrique sérieux va consommer un peu moins de 0,30 kilowatts par heure. Passons à présent à l’efficacité énergétique de votre appareil. Celle-ci correspond à la capacité de l’appareil à éliminer l’eau de l’air par kW consommé, et est évaluée en classes d’efficacité énergétique notées de « A +++ » (rendement optimal) à « D » (faible efficacité énergétique).
Comment optimiser la consommation de votre déshumidificateur électrique ?
Vous devez évidemment privilégier les appareils appartenant à la classe énergétique « A+++ » ou « A ». Ce ne sera pas une tâche bien compliquée, vu que la très grande majorité des déshumidificateurs électriques actuels appartiennent à cette classe. L’autre paramètre qui va grandement influer sur la consommation électrique de votre appareil reste son temps de fonctionnement. C’est de bon sens que d’estimer que plus vous le mettez en marche, plus il consommera d’énergie, c’est une évidence.
Durant les premiers jours qui suivent l’achat de votre déshumidificateur électrique, nous vous recommandons de le faire fonctionner en continu, tout au long de la journée, pour éliminer le surplus d’eau déjà présente à la maison. Dès que vous aurez atteint un taux d’hygrométrie acceptable, il faudra penser à réduire le temps de fonctionnement de l’appareil pour le ramener à quelques heures par jour. L’objectif étant de rester dans la fourchette de 45 à 65 % d’humidité dans votre logement pour optimiser votre qualité de vie.
Comment choisir un déshumidificateur économe en énergie ?
Le choix d’un déshumidificateur électrique dépendra surtout de vos besoins. Autrement dit, choisissez un appareil dont la puissance correspond à la surface de la pièce à traiter. Il ne sert à rien d’acheter un déshumidificateur électrique de gamme industrielle, ou un déshumidificateur électrique tout court, là où un déshumidificateur chimique, qui ne consomme aucune énergie, fera l’affaire. Pour une petite pièce à faible hygrométrie, ou encore pour des placards, ce dernier sera largement suffisant pour répondre à vos besoins. Par opposition, n’allez surtout pas acheter un appareil dont la puissance ne suffit pas à la surface de la pièce à traiter, ou à une hygrométrie importante (qui dépasse les 80 %). Vous vous rendrez très vite compte qu’il ne suffit pas à assainir l’air, ce qui nécessitera un second achat, et donc une augmentation de la consommation d’énergie.
Pour optimiser la consommation électrique de votre déshumidificateur électrique, soyez mesuré. Autrement dit, ne le paramétrez pas sur une hygrométrie trop éloignée de la valeur ambiante, sauf si votre état de santé nécessite une hygrométrie de moins de 55 %. Plus l’appareil aura à faire « d’effort » pour atteindre une hygrométrie éloignée de l’hygrométrie ambiante, plus il consommera d’énergie (et générera du bruit).
Economie d’énergie : quelles autres pistes pour réduire l’humidité ?
Pour réduire l’humidité dans la maison, ce ne sont pas les solutions « faciles » et économes qui manquent. Vous pouvez bien aérer votre maison tous les jours… mais cela n’aura pas d’incidence réelle sur l’hygrométrie si vous vivez dans une région qui connaît un taux d’humidité relative élevé toute l’année. Certaines personnes font le choix du chauffage, allant jusqu’à rajouter des radiateurs. C’est une fausse bonne idée, pour plusieurs raisons. D’abord, vous devrez augmenter le chauffage significativement, ce qui risque d’alourdir significativement la facture énergétique. De plus, vous courez le risque de faire descendre le taux d’humidité en dessous de la barre des 40 %. Un air trop sec se traduit par un assèchement des muqueuses, des démangeaisons oculaires, des maux de tête, une certaine irritabilité, etc.