Fenêtres et porte-fenêtres : l’efficacité en toute discrétion
Le temps des menuiseries épaisses qui avaient le don d’entacher nos façades est révolu. Aujourd’hui les industriels du secteur apportent de vraies solutions aux problèmes de déperditions thermiques tout en maximisant l’apport de lumière et en respectant l’identité architecturale de notre bâti. Tour d’horizon.
Fut une époque, remplacer une fenêtre n’était pas si compliqué ! On allait chez un spécialiste, on lui faisait part de notre souhait de se sentir plus en sécurité tout en isolant la maison de la température extérieure et du bruit. Résultat : des fenêtres et des porte-fenêtres en PVC, en aluminium ou en bois, doté d’un double vitrage étaient installées en trois coups de cuillère à pot, alors synonyme de perte de luminosité due à la forte épaisseur des menuiseries disponibles à cette période.
Depuis, le marché s’est étoffé ! Si la sécurité et les performances énergétiques et acoustiques sont plus que jamais d’actualité, ces nouveaux critères sont maintenant pris en compte. C’est le cas de l’esthétique qui prend une place importante lors de l’ultime choix… et ce n’est pas pour nous déplaire.
1- Esthétique
Si l’esthétique est une affaire de goût, il est bon de noter que la tendance est au minimalisme. Que ce soit en neuf ou en rénovation, les logements sont de plus en plus tournés vers l’extérieur. De ce fait, les surfaces vitrées sont de plus en plus importantes et nombreuses. Pour beaucoup, une belle menuiserie est aujourd’hui une menuiserie qu’on ne voit pas ou peu et qui s’intègre parfaitement au style de la maison tout en apportant un maximum de lumière. Et bien heureusement, les industriels ne sont pas restés les bras croisés. Depuis quelques années, ils développent des produits performants à clair de vitrage maximal et qui ont la faculté de rester discrets tant ouverts que fermés. C’est le cas des menuiseries à ouvrant caché, des coulissants à galandage, des coulissants d’angle sans montants, etc.
Personne n’est passé à côté des futures dispositions dictées par le Grenelle de l’Environnement. Nos maisons vont devoir répondre à un certain nombre de contraintes. Elles devront afficher une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m2/an. Sachant que 10 à 15 % des pertes énergétiques de la maison sont liées à la mauvaise qualité des menuiseries, en changer reste une priorité. Sachez que l’État met en place des incitations financières pour vous aider dans votre démarche.
2- Châssis à frappe ou coulissants
Le châssis à frappe, le grand classique de la fenêtre et de la porte-fenêtre, à la française, oscillo-battant, à l’italienne, etc. sont surtout connus pour leurs imposants montants horizontaux et verticaux. Pas facile de gagner en luminosité avec, par exemple, une fenêtre de un ou deux vantaux composés de montants de 8 cm de largeur. C’était sans compter sur l’apparition, il y a maintenant quelques années, sur les menuiseries à ouvrant caché. Le principe est simple : lors de la fermeture de la fenêtre, la partie ouvrante vient se positionner derrière le dormant (partie fixe). Il en résulte une diminution de la face vue et une augmentation appréciable du clair de vitrage pour certains produits. Le nerf de la guerre pour les occupants d’une habitation est le gain de place. Une fenêtre à frappe, outre son côté esthétique, supprime de facto une place non négligeable en position ouverte. De ce fait, impossible d’optimiser l’agencement d’une pièce. La solution réside dans la pose de coulissants.
Offrant une surface vitrée maximale, ce type d’ouvrant, dans sa version classique, n’est disponible qu’en deux vantaux minimum et ne s’ouvre que sur la moitié de la surface de la menuiserie. Cela peut évidemment convenir. Il est tout de même bon de savoir que le marché propose des produits ayant la faculté de disparaître… dans le mur. C’est le cas des coulissants à galandage. Posés sur rail, ils viennent s’effacer dans un caisson prévu à cet effet. Si ce type d’ouvrant garantit une surface ouverte énorme, il faut que la menuiserie soit enchâssée entre deux murs. Par contre, si elle est située dans un angle, le problème reste le même, impossible de plier le vantail en accordéon pour le faire tenir dans un poteau !
Mais les industriels ont plus d’un tour dans leur caisse à outils. En présence d’angle non porteur, vous avez la possibilité d’y installer une fenêtre ou une porte-fenêtre spécifiquement étudiée pour ce type de configuration. Associée à la technologie à galandage, l’intérieur et l’extérieur de la maison ne feront qu’une seule pièce.
3- Les performances
Aucune crainte à avoir avec toutes les technologies citées ci-avant. Tous les produits affichent des coefficients AEV (Air, Eau, Vent), de transmission thermique et d’affaiblissement acoustique élevés comme le préconisent les normes en vigueur et les nouvelles dispositions relatives au Grenelle de l’Environnement. Ils sont tous quasiment dotés de double ou triple vitrage, de rupteurs de pont thermique, etc. Mieux !
Pour les jusqu’auboutistes, des accessoires sont disponibles pour équiper les menuiseries. On retiendra les volets roulants ou à projection avec automatisme fonctionnant de façon autonome via un anémomètre, un capteur solaire, un détecteur de pluie, etc. Le tout-en-un fait également partie des nouveautés.
Spécifiquement étudiés, les blocs baies permettent de bénéficier d’une menuiserie efficace et discrète, livrés en un seul tenant (avec ou sans protection solaire) et montés rapidement.