La cuisine électrique
La cuisinière électrique
Les grands chefs de cuisine préfèrent les cuisinières au gaz car ils peuvent augmenter ou baisser la chaleur avec une rapidité inégalée par une cuisinière électrique. Mais la cuisinière électrique a plusieurs atouts en sa faveur. Outre son bas prix, il est possible d’obtenir une chaleur très basse, ce qui est impossible avec une cuisinière à gaz. Les éléments de cuisson d’une cuisinière électrique, appelées serpentins, sont robustes. Certaines cuisinières électriques n’ont pas de serpentins mais plutôt des éléments radiants qui chauffent relativement vite et de plus, le nettoyage est facile. Mais la surface de cuisson est délicate et refroidit lentement. Son coût est plus élevé que la cuisinière électrique équipée de serpentins.
Les normes électriques exigent d’alimenter la cuisinière électrique par un circuit indépendant depuis le tableau principal. Ainsi la cuisinière sera munie de sa propre protection et ne partagera pas son circuit avec d’autres appareils. Les normes électriques recommandent également de ne pas installer la cuisinière électrique à moins de 1,50 mètre d’un robinet ou d’un évier métallique afin d’éviter les chocs électriques.
Le four électrique
Par définition, un four est une enceinte équipée d’un système de chauffage puissant qui permet la cuisson des aliments. Dans le cas d’un four électrique, une résistance fournit la chaleur nécessaire et la température est réglée par un thermostat. La chaleur du four électrique peut être distribuée par convection naturelle, par une circulation forcée ou par rayonnement.
Un bon four requiert deux qualités importantes : Un contrôle précis de la température et une bonne inertie, c’est à dire la capacité du four de conserver sa température même si sa porte a été ouverte. Les fours électriques de qualité supérieure sont équipés d’une sonde de température qui permet la cuisson d’un rôti au degré prêt et qui feront de vous un grand chef. De plus on peut changer de mode cuisson en tournant un simple bouton. On retrouve normalement le four électrique combiné avec la cuisinière électrique mais il peut être encastrable et donc séparé de la cuisinière. Les modèles récents de four électriques offrent un cycle d’auto-nettoyage à très haute température ainsi qu’une porte barrée pour la sécurité des enfants. La consommation d’un four varie entre 1800 et 3000 watts et peut s’élever à 6000 watts dans le cas d’un four vitrocéramique. Par conséquent il requiert un circuit individuel.
On peut également se procurer des petits fours de comptoir ou fours à pain qui sont pratiques pour réchauffer un aliment de petite taille. Les modèles de qualité supérieure sont en acier chromé ou inox, avec une porte en verre trempé, minuterie avec arrêt automatique, thermostat réglable. Ces petits fours électriques ont une puissance de 1200 Watts environ.
La plaque électrique
La plaque électrique en fonte est un appareil rudimentaire ayant comme composante une résistance électrique pour chauffer le récipient. Avec un seul bouton pour régler le thermostat, elle est pour ainsi dire l’ancêtre des plaques électriques. Son seul avantage aujourd’hui demeure son coût peu élevé. La performance d’une plaque électrique est faible car elle prend du temps à chauffer et du temps à refroidir. Donc le chef qui veut exécuter une cuisson complexe ne pourra obtenir satisfaction avec cette plaque électrique. De plus elle est difficile à nettoyer. Au fil des ans, la plaque électrique en fonte solide a été supplantée par des éléments en forme de serpentins.
La version moderne de la plaque électrique est une plaque en vitrocéramique. Son revêtement est en verre et son type d’allumage est électronique. Les vitrocéramiques sont facile à nettoyer, chauffent rapidement et offrent une inertie thermique réduite comparée aux anciennes plaques de cuisson en métal. On retrouve deux types de foyers :
les halogènes qui chauffent par impulsions successives, donc plus rapides et plus puissants. Bien adapté pour saisir les viandes.
les radiants qui chauffent par rayonnement. Mieux adapté au mijotage.
Semblable en apparence à la vitrocéramique, est la plaque de cuisson à induction. Son coût est élevé et de plus elle requiert des casseroles spécialement conçues pour l’induction. Une particularité de la plaque à induction est sa surface qui reste presque froide pendant l’utilisation. Ainsi seul la casserole chauffe. Les risques de brûlures sont ainsi diminués. De plus un système de sécurité indique que la plaque n’est plus chaude.
Les plaques de cuisson de conception récente offrent un rendement énergétique de 50% tandis que les vitrocéramiques ont un rendement de 60%. Un rendement énergétique de 60% signifie que l’appareil rend sous forme de chaleur 60% de l’énergie électrique utilisée. La plaque de cuisson à induction est la grande gagnante avec un rendement de 90%.
